Popina sellariola[1] est taberna cibaria ubi convivae, variis ferculis potionibusque selectis, ad comedendum adsedent. Linguis vernacularibus talis popina restaurativa appellatur (Francogallice restaurant) propter sorbitionem restaurativam quae ibi olim confieri solebat. Prima popina restaurativa ...

Pagina adhuc usque elaboratur...

Haec pagina nondum perfecta in manibus auctoris est. Quapropter rogaris ut nihil nisi minora hic mutes, maiora autem ante disputes illic.
Si vero auctor ipse per septem dies nihil mutaverit, hanc formulam delere licet.

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Haec formula ({{In usu}}) plus quam septem dies sine recensionibus in pagina mansit.
Trucidatio Ludovici Lepeletier de Saint-Fargeau(fr) apud Dominicum Février restauratorem in Palatio Regio die 20 Ianuarii 1793

Dionysii Dideroti epistulae ad Sophiam Volland diebus 8, 19, 28 Septembris 1767 missae;[2] Ioannes Iacobus Russavius anno 1782.[3]

Il s'est établi à Paris de nouveaux traiteurs qui ne vendent que des restaurans, et qui s'appellent des restaurateurs.[4]
L'établissement des restaurateurs à Paris n'a pas cinquante ans, le premier fut un nommé Lamy. Il ouvrit ses salons dans un des obscurs et étroits passages qui entouraient alors le Palais-Royal ... Les traiteurs se liguèrent contre lui, mais ils ne purent le renverser. Primitivement le restaurateur n'avait pas le droit de couvrir ses tables de nappes, elles étaient couvertes d'une toile cirée verte ou jaspée.[5]

Peregrinator Augustus de Kotzebue anno 1803 per Lutetiam ambulans popinas restaurativas plures observavit:

Alle Caffeehäuser und Restaurateurs lassen wir linker Hand liegen, so apetitlich die Inschriften auch lauten, die mit großen Buchstaben auf die Glasthüren und Fenster gemahlt sind: "kalte und warme Frühstücke, Gabel-Frühstücke (déjeuners à la fourchette), Rum- und Arrak-Punsch, Eiskäse, Milchkaffee, Schokolat" u.s.w. ("Cauponas cafearias restaurativasque omnes relinquamus, quamquam inscriptionibus appetibilibus munitas ad portas vitrinas fenestrasque quae magnis litteris offerunt "prandia frigida et calida, prandia furchettis capienda, mulsum rhomii et uraquae, casei glaciati, cafeum e lacte, socolata etc."[6]

A mensis hospitum (tables d'hôte) ad popinas restaurativas.[7]

La Révolution, en ruinant tous ces anciens propriétaires, a mis tous les bons cuisiniers des grands sur le pavé. Dès lors, pour utiliser leurs talens, ils se sont faits marchands de bonne-chère sous le nom de Restaurateurs. On n’en comptoit pas cent avant 1789. Il y en a peut-être aujourd’hui cinq fois autant. C'est ainsi que se sont successivement établis les Meot, les Robert, les Roze, les Very, les Leda, les Brigault, les Legacque, les Beauvilliers, les Naudets, les Edon, etc., autrefois marmitons obscurs, aujourd’hui presque millionnaires. Cette révolution dans la cuisine et la fortune de ces restaurateurs habiles tient encore a deux autres causes: la manie de l’imitation des mœurs anglaises (car les Anglais, comme l’on sait, mangent presque toujours à la taverne), et cette subite inondation de législateurs sans domicile, qui, finissant par donner le ton, ont entraîné par leur exemple tous les Parisiens au cabaret. Ajoutons que la plupart des nouveaux riches rougissant de leur subite opulence, et voulant la cacher, n’osoient point d’abord tenir de maison, ni afficher un luxe de table qui auroit pu les trahir. Ces champignons révolutionnaires ont donc été l’une des principales causes du rétablissement de la fortune des grands cuisiniers sans place de l’ancien régime[8]
L'établissement des restaurateurs à Paris n'a pas cinquante ans, le premier fut un nommé Lamy. Il ouvrit ses salons dans un des obscurs et étroits passages qui entouraient alors le Palais-Royal ... Les traiteurs se liguèrent contre lui, mais ils ne purent le renverser. Primitivement le restaurateur n'avait pas le droit de couvrir ses tables de nappes, elles étaient couvertes d'une toile cirée verte ou jaspée. Beauvilliers réunit long-temps beaucoup de monde, mais il ne marqua jamais comme cuisinier; il était plein d'attentions pour les personnes qui venaient dîner chez lui, et parcourait sans cesse ses salles pour s'assurer si ses dîneurs étaient contents. Au moindre doute il faisait remplacer un plat par un autre, descendait dans les cuisines, grondait bruyamment l'ouvrier négligent. A la restauration, Beauvilliers fut tourné en ridicule, parce qu'il voulut rempliir ses fonctions en habit à la française, l'épée au côté. Mais, à l'épée et à l'habit près, il serait à désirer que MM. les restaurateurs d'aujourd'hui en fissent autant.[9]
  1. "In sellariolis ... popinis": Martialis, Epigrammata 5.70.3
  2. Georges Roth, ed., Denis Diderot: Correspondance vol. 7 (Lutetiae: Editions du minuit, 1962); alia editio apud Vicifontem: vide pp. 234, 236, 254
  3. Jean-Jacques Rousseau, Les Rêveries du promeneur solitaire pp. 87-89
  4. Dictionnaire universel françois et latin, vulgairement appelé Dictionnaire de Trévoux (nova ed., 1771, vol. 7 col. 336
  5. Cussy (1843)
  6. August von Kotzebue, Erinnerungen aus Paris (Berolini: Heinrich Frölich, 1804) p. 99
  7. Le Grand d'Aussy, Histoire de la vie privée des français depuis l'origine de la nation jusqu'à nos jours (3 voll. Lutetiae: Pierres, 1782) vol. 2 pp. 213-214; Grimod de la Reynière et al., Almanach des gourmands vol. 2 (1804) 2a ed. pp. 55-56
  8. Grimod de la Reynière et al., Almanach des gourmands vol. 1 (1803) 2a ed.pp. 163-164
  9. Cussy (1843)

Bibliographia

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Coquina popinae Delmonico's(en) Novi Eboraci in urbe anno 1902 picta
 
Popina Blue Hill at Stone Barns in civitate Novo Eboraco
Fontes antiquiores
Eruditio generalis
 
Bouillon Racine Parisiense (olim Grand Bouillon Camille Chartier) anno 1906 conditum, anno 1996 stilo pristino refectum
  • Robert Appelbaum, Dishing It Out: In Search of the Restaurant Experience. Londinii: Reaktion Books, 2011
  • Antoine De Baecque, La France Gastronome: comment le restaurant est entré dans notre histoire. Lutetiae: Payot, 2019. ISBN 978-2228922647
  • Andrew P. Haley, Turning the Tables: Restaurants and the Rise of the American Middle Class, 1880–1920. University of North Carolina Press, 2011
  • Donald E. Lundberg, The Hotel and Restaurant Business. Bostoniae: Cahners Books, 1974
  • Nicolas de Rabaudy, Histoire des 50 meilleurs restaurants de France. Lutetiae: Éditions Alphée, 2009. ISBN 978-2753804999
  • William Sitwell, The Restaurant: a 2,000-year history of dining out. Novi Eboraci: Diversion Books, 2020. ISBN 978-1635766998
De priscis popinis restaurativis Parisiensibus


Aliae encyclopaediae

Nexus interni

Nexus externi

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  Vicimedia Communia plura habent quae ad popinas sellariolas spectant.