Ioannes Groffier

Ioannes Groffier (natus Leodii 10 Iulii 1908; mortuus in vico Franciae cui nomen Castellet-en-Luberon (Vaucluse) anno 1989) fuit poeta, fabellarum scriptor, et dramaturgus Belgicus.

Eius filia Ethel Groffier, profestrix Universitatis McGill, erat uxor Raymundus Klibansky philosophi.

Origo et familia

Ioannes Groffier filius fuit Caroli Groffier, doctoris in scientiis et chemici^[1] ac frater Desiderii Groffier pictoris.

Biographica

Habitabat primum Scarbecae, in pulchra domo familiari^[2] 11, via Fontaine d'Amour quo inter duo bella mundana confluebant multi pictores, musici, scriptores tam Belgae quam peregrini^[3].

Post secundum bellum mundanum se dedit periegesibus culturalibus promovendis et postea anno 1955 munus habuit in UNESCO.

Opus litterarium

Cultus civilis populorum orientalium et semiticorum ei valde cordi erat. Etiam favebat sionismo qui secundum eum nullo modo contradicebat cultui arabo-muslimo quippe qui communem originem trahebant.

Sic scripsit duos libros nullo modo contradictorios : Pour une Palestine juive et indépendante et À la recherche d’une psychologie musulmane.

Hoc thema orientalis culturae ubique in eius operibus litterariis invenitur.

Grex Namurci : a sinistra parte ad dextram: poeta Ioannes Groffier, vir incognitus, architectus Leo Divutius (vulgo Léon van Dievoet) et sculptor Carolus Lambert ad caelum oculos vergens (27 iulii 1930).

Anno 1928 edidit, Premiers parfums, et anno 1936 Les Chansons d’Ethel (1936) carminibus ac prosa oratione scriptum.

Anno 1929, eius farrago Aquarelles orientales, continens duas comoedias (La Fille du Pacha et Le Médecin du désert) omnino mundo arabo-muslimo deditur addiscendo.

Anno 1937 scripsit librum adversus Adolfum Hitler : Les Germains sont des Israélites, Réponse scientifique à l’hypothèse aryenne de Monsieur Adolphe Hitler.

Thema orientale pelucide micat in sua fabella Elle, venue d’Orient, cum praefatiuncula quam scripsit Camillus Poupeye atque etiam in libro cui titulus Islam, terre de feu (Parisiis, 1953) et Orage sur Tunis.

Vita privata

Ethel Groffier, filia Ioannis Groffier.

Anno 1934 duxit uxorem Mariam Angenot et habuerunt filiam, iurisperitam Ethel Groffier, natam anno 1935, profestricem in Universitate studiorum McGill, quae migravit in Canadam et duxit maritum philosophum Raymundus Klibansky.

Eius scripta

Sinistrorsum architectus Leo Divutius (Léon van Dievoet) et dextrorsum Ioannes Groffier die 23 Iulii 1933.

1928 : Premiers parfums. Vers et prose, Bruxelles, 1928.
1929 : Aquarelles Orientales (Deux farces - Poèmes), Bruxelles, 1929.
1931 : Les Heures d'angoisse, Bruxelles, s. d.
1934 : À la recherche d'un bonheur, Bruxelles, Éditions Tribune, 1934. (essais)
1934 : « Le paysagiste Lismonde », dans : Tribune, n° 15, Bruxelles, Formula:Date-.
1935 : Aux préorganisteurs (Manifeste), Bruxelles, Éditions Tribune, 1935.
1936 : "Musulmane" (roman), dans : Tribune, 31, Bruxelles, numéro d'Été, 1936, p..
1936 : Les Chansons d'Ethel (poèmes en prose), illustrations de Henri Mathy, Bruxelles
1937 : Les Germains sont des Israélites (Réponse scientifique à l'hypothèse aryenne de Monsieur Adolphe Hitler) Manifeste, Bruxelles, Éditions Tribune, 1937.
1939 : Moments de vie (poésies)
1939 : L'Angleterre et l'Allemagne dans l'Europe de demain
1942 : Elle, venue d'Orient, roman, précédé d'une appréciation de Camillus Poupeye, Bruxelles, Éditions Jules Wellens, s. d.
Venenosa, roman, Bruxelles, Éditions Jules Wellens, s. d.
1944 : Pourquoi j'ai épousé un Chinois (roman)
1944 : Dunkerque 1940, (poésies), préface de Maurice Fombeure.
1946 : L'appel du silence (roman)
1946 : La leçon de cynisme
1946 : Le secret du pouvoir d'Hitler.
1947 : L'hégémonie mondiale des Anglo-Saxons en 1950
1948 : Pour une Palestine juive et indépendante.
1949 : Le Chrétien en face du message de Krishnamurti.
1950 : Le manifeste de la Vérité.
1951: Le Jeu du Diable , Bruxelles : La Renaissance du Livre, 1951
1951 : Orage sur Tunis (roman).
1953 : Islam, terre de feu roman, Paris, René Debresse, s. d. (1953)
Au-delà de la porte (poésies), préface de J.-H. Rosny aîné.
1955 : France éternelle en ses visages (poésies)
1956 : La vie s'achève à vingt ans ( roman)
1959 : Derrière le mur (roman)
1962 : Contes et nouvelles de Provence
1965 : Onze poèmes dans un cercle d'amour
1969 : Nos routes sans fin (poésies)
1970 : Hitler dans le cabinet de réflexion
1973 : Ce qu'il faut savoir des étains
1973 : Palestine à livre ouvert
1976 : Chéops, pharaon du début et de la fin des temps
1977 : Robert Louis Stevenson : la dualité incarnée
1981 : Le feu ardent des Vaudois
1981 : Le monde des extra-terrestres dans la Bible
1985 : Mesures et nombres sacrés
1986: Dans la Cévenne et ses contreforts
Le livre d'Esaïe.
A la recherche d'une psychologie musulmane
Hibrahim pacha (conte).
Esmat la Mongoloïde (conte).
Divertissement (conte).

Notae

↑ Bulletin de l'Association belge des chimistes, volume XVI, n° 2, février 1902 : « COMITÉ CENTRAL. Extraits du procès-verbal de la séance du 5 février 1902....Ont été admis membres effectifs de l'Association :..... — Pour la Section de Gembloux,......Groffier, Charles, docteur en sciences, assistant au laboratoire d'analyses de l'État, à Gembloux ».
↑ Inventaire du patrimoine bruxellois.
↑ Ethel Groffier : "On est de son enfance comme on est d’un pays, disait Antoine de Saint-Exupéry. Mon père, l’écrivain Jean Groffier, dirigeait à Bruxelles une jeune revue littéraire, Tribune, courtisée par Marinetti désireux de revigorer un futurisme en perte de vitesse. La maison où j’ai grandi bruissait d’amis romanciers, poètes, dessinateurs, belges et étrangers. Ils étaient enthousiastes, idéalistes, anti bourgeois et avaient promis, dans le manifeste de la revue, de "rester purs"". Lire en ligne.

[1] Bulletin de l'Association belge des chimistes, volume XVI, n° 2, février 1902 : « COMITÉ CENTRAL. Extraits du procès-verbal de la séance du 5 février 1902....Ont été admis membres effectifs de l'Association :..... — Pour la Section de Gembloux,......Groffier, Charles, docteur en sciences, assistant au laboratoire d'analyses de l'État, à Gembloux ».

[2] Inventaire du patrimoine bruxellois.

[3] Ethel Groffier : "On est de son enfance comme on est d’un pays, disait Antoine de Saint-Exupéry. Mon père, l’écrivain Jean Groffier, dirigeait à Bruxelles une jeune revue littéraire, Tribune, courtisée par Marinetti désireux de revigorer un futurisme en perte de vitesse. La maison où j’ai grandi bruissait d’amis romanciers, poètes, dessinateurs, belges et étrangers. Ils étaient enthousiastes, idéalistes, anti bourgeois et avaient promis, dans le manifeste de la revue, de "rester purs"". Lire en ligne.

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