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{{ébauche linguistique}} L'expression Latin vivant se rapporte à l'utilisation contemporaine du latin en tant que langue vivante, tout comme le français ou le mandarin (langue classique, le latin est souvent classifié de "mort").
Les partisans du latin vivant se divisent en deux groupes :
- Vision pédagogique : en l'utilisant à l'oral, cela rendrait son apprentissage non seulement plus agréable, mais aussi plus efficace.
- Vision internationaliste : un retour au latin comme medium de communication entre les gens, principalement de différentes nationalités, ou comme langue d'universitaires, comme c'était le cas en Europe des périodes romaines jusqu'au {{XVIIIe siècle}} (cf. renaissance latine de langue).
Après une éclipse, de plusieurs décennies, l'idée du "latin vivant" a été à nouveau lancée en 1952 par le polytechnicien et ingénieur français Jean Capelle, ancien recteur de l'Université de Nancy qui publia dans le Bulletin de l'Éducation Nationale de 23 octobre 1952 un article qui fit beaucoup de bruit "Le latin ou Babel" où il propose le retour au latin. Devant le succès de son article, le Professeur Jean Capelle a réuni en septembre 1956 en Avignon le premier Congrès International pour le latin vivant où affluèrent près de deux cents participants issus de vingt-deux nations différentes. Suite au Congrès d'Avignon, fut fondée par l'éditeur avignonais Théodore Aubanel la revue de langue latine Vita Latina. Toutefois, peu soucieux de l'enthousiasme général, les Pouvoirs Publics français, favorables à l'usage international de l'anglais, n'encouragèrent pas cette initiative dont l'élan s'essoufla rapidement. Mais, le flambeau allumé par le mouvement "Vita Latina" passa à d'autres pays, ainsi en 1964, en Italie, fut fondée une académie latine l'Academia Latinitati Fovendae qui organisa à Rome, en 1966, un congrès universel où prirent part près de cinq cents participants. Par la suite le mouvement était lancé en Europe et aux Etats-Unis. C'est ainsi qu'en Belgique paraît depuis 1984 la revue latine "Melissa" fondée par un médecin radiologue et scientifique belge le Docteur Gaius Licoppe.
Aux Etats-Unis d'Amérique, le mouvement pour le latin vivant a pour protagoniste le professeur Terence Tunberg professeur de lettres classiques à l'Université du Kentucky à Lexington.
Outre l'usage du latin comme langue de communication il s'est créé toute une littérature latine contemporaine comprenant d'admirables poètes tels que Arrius Nurus, Geneviève Immè, Alanus Divutius, Anna Elissa Radke, Ianus Nowak ou Thomas Pekkanen.
Actuellement, l'intérêt pour le latin comme langue de culture et de communication ne fait que croître en Europe, à l'exception de la France où l'usage du latin parlé a totalement été éradiqué et est tenu en mépris par l'Université qui a résolument opté pour l'usage de l'anglais comme langue de communication scientifique. Cela est d'autant plus étonnant que la France, d'Ausone à Santeul ou au Cardinal de Polignac, a été une des terres les plus fécondes en écrivains et poètes latins, de telle sorte qu'il y règnait dans le monde cultivé une véritable diglossie latin-français jusqu'à une époque relativement récente.
Liens externes
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Littérature latine contemporaine:
Institutions et cercles latins:
Journaux et revues latines:
Pour un complément de bibliographie voir: LIVING LATIN:[1] ainsi que LATINITAS VIVA:[2]
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